Green SEO : 5 conseils pour un référencement naturel plus vert

Le numérique a un fort impact sur l’environnement même si nous ne le voyons pas. Cela comprend la fabrication et l’usage du matériel jusqu’à sa destruction ainsi que la gestion des données (data centers et utilisation des internautes). Son empreinte carbone est très importante. Elle peut être réduite en mettant en place des techniques de Green SEO. Vous pourrez toujours convoiter la première place sur Google tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre produites par votre site internet. Découvrez nos 5 conseils pour un référencement naturel plus vert. 

Commençons tout d’abord par définir ce qu’est le concept de Green SEO. Il s’agit d’utiliser les techniques du référencement naturel mais avec une vision plus écoresponsable. Il faut donc allier les bonnes pratiques du SEO afin d’être bien visible sur les moteurs de recherche tout en respectant l’environnement. Le numérique pourrait être responsable de 5.6% des émissions de gaz à effet de serre produites dans le monde en 2025 selon une étude Green IT.

Le fait de mettre en place les dispositifs du SEO éco responsable pourra améliorer votre image de marque auprès de vos clients qui seront peut-être prêts à payer plus cher un produit ou un service si vous êtes en accord avec ses valeurs. 

Pour commencer, vous devez tester votre site internet avec des outils comme Ecometer ou Ecoindex pour connaître sa consommation carbone. Vous pouvez aussi ajouter l’extension Chrome Green IT pour connaître l’impact environnemental de n’importe quelle page web. Une fois sur la page, il faut vous rendre sur F12 ou CMD + ALT + i sur Mac. Mais le mieux est de penser à l’impact écologique de votre site avant même sa création. Vous partirez avec une empreinte carbone plus faible et aurez obligatoirement de bonnes bases pour le référencement naturel. 

Que vous ayez une politique de SEO éco responsable ou non, le temps de chargement de votre site est un critère essentiel à prendre en compte. En effet, un internaute attend environ 3 secondes que le site charge avant de partir. Cela génère des émissions de gaz à effet de serre inutiles et génère une mauvaise expérience à l’internaute et à Google. Pour connaître le temps de chargement d’un site, vous pouvez vous rendre sur Google Lighthouse ou sur GTmetrix en vous connectant bien pour être situé à Londres et non à Vancouver. Suite à cette analyse, vous aurez des pistes d’amélioration des core web vitals : 

• Largest contentful paint (LCP) :  temps de chargement de l’élément le plus gros visible. Il doit être inférieur à 2,5 secondes
• First input delay (FID) : temps entre l’arrivée de l’internaute sur le site et la première interaction (clics, scroll…). Il doit être inférieur à 100 ms
• Cumulative layout shift (CLS) : temps qu’il faut pour que tous les éléments se stabilisent. Il doit être en dessous de 0,1.

Pour en savoir plus sur les Core Web Vitals, je vous conseille de lire notre article Core Web Vitals : Quels sont ces trois indicateurs ? 

Voici quelques conseils pour réduire le temps de chargement de votre site :

• réduire l’usage et le poids des images et vidéos
• privilégier un design minimaliste
• choisir un hébergement éco responsable proche de l’internaute
• limiter le code, le CSS et les plugins inutiles

Le contenu est l’un des piliers du référencement naturel. On dit communément que le contenu est roi. Dans une démarche de Green SEO, il faut toujours produire du contenu mais sous certaines conditions : 

• rédiger du contenu evergreen. Il s’agit de contenu qui reste pertinent et à jour pendant longtemps. Dites donc adieu à l’article de blog pour annoncer l’arrivée d’une nouvelle recrue ou de vos horaires d’ouverture. 
• optimiser les textes déjà créés pour les remettre à jour. C’est une pratique qui est très peu pratiquée mais qui est très efficace pour améliorer ses positions sur les moteurs de recherche. Ça ne sert à rien de garder du contenu qui n’est pas visible et n’intéresse personne. Au contraire, cela vous pénalisera auprès de Google. 
• privilégier la qualité à la quantité. Ecrivez des articles de blog ou des pages pour votre site qui intéressent vos prospects.
• supprimer le contenu dupliqué et fusionner les pages similaires
• retravailler ou supprimer les pages avec moins de 200 mots (hors page contact). Elles n’apportent aucun bénéfice à votre référencement naturel

À la création de votre site, il est préférable de choisir un hébergeur écoresponsable. A l’heure actuelle, très peu communiquent au sujet de leur empreinte carbone. Mais vous pourrez en trouver quelques-uns. Comment faire le bon choix : 

• utilisation des énergies renouvelables pour alimenter les serveurs (solaire, éolienne, hydraulique)
• prise en compte des dépenses en électricité
• système de refroidissement écologique des serveurs 
• serveurs proches des utilisateurs pour un accès aux donnés plus rapides
• obtention de certifications environnementales comme ISO14001
• projet de compensation de leur empreinte carbone.

Chez Akyos, nous avons fait le choix d’Infomaniak. Leurs datacenters sont situés en Suisse. Ils compensent leurs émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 200%. Ils utilisent les énergies renouvelables (60% hydraulique et 40% énergie verte). La durée de vie des serveurs est prolongée jusqu’à 15 ans et leur refroidissement se fait par l’air présent à l’extérieur. Cela est parfaitement en adéquation avec notre politique de numérique responsable.

Le maillage qu’il soit interne ou externe est important pour faire profiter votre site d’une bonne fluidité du jus SEO et de la réputation. Pour avoir un bon maillage interne, il faut en moyenne avoir 2-3 liens par page pour bien concentrer le jus. Ils doivent rediriger vers vos pages “business” qui vous permettront de répondre aux attentes de votre audience cible et de remplir vos objectifs. De plus, identifiez toutes les pages orphelines. Ce sont celles qui ont un contenu pauvre et qui ne reçoivent pas de lien interne. Si elles sont pertinentes, retravaillez votre maillage interne sinon supprimez-les.

Il faut aussi optimiser son netlinking en choisissant des liens externes de qualité. Il est important de bien les sélectionner : les choisir dans la même thématique avec un trust flow supérieur à 20. Je vous conseille d’utiliser l’extension Chrome gratuite Majestic SEO pour connaître le trust flow du site. Si vous n’êtes pas satisfait des liens, vous pouvez essayer de les faire désavouer avec l’outil de Google. 

Pour faciliter le travail des robots, intégrez le sitemap de votre site dans la Google Search Console. Vous indiquerez aux robots les pages importantes. Cela permettra d’optimiser le temps de crawl et ne pas le dépenser inutilement donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Vous avez un budget de crawl préétabli. En un minimum de temps, les robots doivent explorer votre site. Si l’expérience ne se passe pas bien, votre budget se réduit à chaque fois et cela impactera votre référencement naturel.

Pour finir, afin d’optimiser le temps des robots de Google, privilégiez la qualité pour les internautes. Créez uniquement des pages utiles pour votre audience cible. C’est-à-dire que vous devez identifier les pages “zombies”. Ce sont des pages peu fréquentées et mal référencées. Elles n’intéressent pas l’internaute donc comme pour les pages orphelines soit vous les retravaillez ou les supprimez. Faites un tour dans l’onglet Performances de la Google Search Console pour les identifier. En ce qui concerne les erreurs 404, cela n’est pas clairement dit par Google que cela impacte votre référencement naturel. Mais il faut penser aussi à l’expérience utilisateur. Ce n’est jamais agréable d’arriver sur une page d’erreur 404. De plus, vous allez dépenser du budget crawl et polluer inutilement. Pour les lister, vous pouvez utiliser le logiciel Screaming Frog. Il vous permettra aussi de connaître rapidement, vos meta titles, vos meta descriptions et vos balises HN entre autres choses.

Il est essentiel de surveiller le site et les performances régulièrement. Nous ne sommes jamais à l’abri d’un problème de serveur ou d’un changement d’algorithme. Cela  peut faire basculer les choses. De plus, Google pourrait prendre en compte ces critères de Green SEO dans les prochaines mises à jour de l’algorithme. Alors mieux vaut commencer dès maintenant à être premiers dans les résultats de recherche tout en respectant l’environnement.